Sortie à Bergen 3


P1080843Au fil des Fjords :

 

7:00 A la gare de bus, nous étions tous impatients de commencer le week-end, malgré les 5:30 de route. Avec les traversées en ferry, les heures ont passé très vite…

Lors de la première traversée en ferry, nous voulions sortir prendre des photos: à notre plus grande déconvenue, il pleuvait à verse et la vue sur les fjords était bouchée par des nuages gris. Nous avons donc joué à un jeu de cartes, plus précisément le pouilleux, et nous nous sommes consolés en dégustant de délicieux cannelés confectionnés par Madame Bos. J’ai perdu à plusieurs reprises, mais je n’étais pas la seule: les professeurs aussi, avec beaucoup d’humour ! Dans le bus, nous avons pu observer les différents paysages qui défilaient sous nos yeux.

Laurine Euriat

Au Kode

 

Arrivés à Bergen, nous avons commencé par visiter le musée d’art, Kode, dans lequel se trouvent des œuvres d’Edvard Munch. Notre guide nous a raconté la jeunesse du peintre, marquée par la perte précoce de sa mère et de sa sœur. Une autre de ses sœurs souffrait de mélancolie. A cause de ces décès tragiques, Munch représente souvent dans ses œuvres la maladie, la mort et la tristesse. Nous nous sommes arrêtés sur certaines œuvres en particulier :

-une gravure de « The scream », 1893, symbolisant l’homme moderne emporté par une crise d’angoisse. Munch réalisait des copies de ses œuvres, parfois sur différents supports, comme pour « Le Cri » dont il existe des gravures mais aussi plusieurs versions sur toile.

-« Jealousy », 1895 ; montre la femme comme dangereuse et manipulatrice, avec des références explicites à la scène biblique de la Tentation.

-« By the deathbed », 1895, représente les membres de la famille Munch réunis autour du lit d’une défunte. Il s’agit de la sœur de l’artiste, emportée par la tuberculose. Sur cette œuvre figure la mère du peintre alors qu’elle était morte au moment des faits.

Toujours au Kode, nous avons également visité, samedi après-midi, une exposition des œuvres du peintre Nikolai Astrup (1880-1928), connu pour ses paysages de la campagne norvégienne aux couleurs vives et à l’esprit naïf.

Grâce aux explications de la guide, nous portons désormais un autre regard sur Munch et ses œuvres. Les peintures d’Astrup, quant à elles, nous ont permis de quitter le musée et Bergen avec une touche de gaieté.

Maxime Barthélémy

 

Mont Fløyen :

Après la visite des peintures de Munch au Kode, nous sommes partis à l’assaut du mont Fløyen, où se trouve une terrasse avec une vue panoramique sur Bergen et ses fjords. La montée, à pied, nous a pris environ 1:30. Pendant cette marche, nous avons apprécié le beau temps et la chaleur du soleil.

Arrivés en haut, nous avons tenté de prendre une photo de groupe mais à ce moment la pluie s’est invitée ! Nous avons donc couru jusqu’au Fløien Folkerestaurant. Malheureusement, il était fermé; nous avons dû faire demi-tour jusqu’au magasin de souvenirs où nous nous sommes abrités. A cet endroit, nous avons pris un rafraîchissement. Quand il a cessé de pleuvoir, nous sommes retournés prendre des photos. Nous nous sommes alors aperçus que nous avions raté le funiculaire pour redescendre à Bergen. Nous avons attendu quelques minutes de plus… La descente était très rapide. En bas, nous avons regardé tout le chemin parcouru et notre impression a été «Ouah, on est allés tout en haut !»

Laurine Euriat

 

 

Musée de la Ligue Hanséatique

Le samedi 26 septembre, après une promenade sur les quais sous un temps magnifique, nous entrons dans le musée de la Ligue Hanséatique. La Hanse désignait l’association de marchands du Nord de l’Allemagne qui commerçaient autour de la mer du Nord et de la mer Baltique. En 1360, les Hanséates ont fondé un comptoir à Bryggen (qui signifie « les quais »). Chaque bâtiment avait une ou plusieurs maisons, qui étaient des établissements de commerce privés. Les propriétaires de ces maisons se trouvaient en Allemagne ; et des apprentis (jeunes hommes entre 16 et 22 ans) y travaillaient sous les ordres d’un contremaître et d’un gérant.

Au rez-de-chaussée, nous visitons l’entrepôt de la mer, une grande salle en bois, où les hanséates stockaient la morue séchée et l’huile de foie de morue, qui provenaient du nord de la Norvège. La pièce en porte encore l’odeur ! Avant qu’il soit expédié en Allemagne, c’est là que l’on pesait, coupait, et triait le poisson.

Dans les escaliers sont accrochés plusieurs tonneaux qui contenaient de l’eau, en cas d’incendie. Les bâtiments étaient construits en bois et donc le feu se propageait extrêmement vite. C’est d’ailleurs pour cela que la lumière, le chauffage et la cuisine n’étaient autorisés que dans les salles communes, séparées du bâtiment. Lors de notre visite, l’humidité et le froid étaient encore perceptibles !

Au premier étage, la salle extérieure servait de salle à manger. Il y avait une table pour les apprentis et une autre pour le contremaître. Dans la chancellerie était tenu le livre de comptes. Le gérant possédait deux chambres : une chambre d´hiver et une chambre d’été, dont l’accès secret était dissimulé dans une armoire.

Au deuxième étage, le contremaître devait surveiller les apprentis et possédait une chambre à coté d’eux. Les apprentis étaient souvent à deux dans un lit, et les conditions de vie semblaient rudes. Les lits étaient minuscules ! On trouve également une pièce pour les échantillons : les objets que vendait la maison y étaient disposés pour les clients.

Nous vous conseillons vivement de vous arrêter au musée si jamais vous passez par Bergen, mais prenez une petite laine car les pièces ont gardé la fraîcheur du temps des Hanséates !

Joy Xu

 

Déjà l’heure du retour…

Au retour, le ciel était dégagé et nous avons pu prendre beaucoup de photos ! Quelques parties de cartes, et le trajet était terminé, ou presque…

Laurine Euriat

 


Laissez un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 commentaires sur “Sortie à Bergen