Les Savanturiers du LHS Promotion 2023

 

Dans le cadre de la semaine de la Terre du 17 au 28 avril, les élèves de 3

e Michelle Obama ont eu

l’occasion de présenter leur projet à différentes classes de l’EPC et du LHS.
Cette année la 3eme Michelle OBAMA découvre le projet SAVANTURIERS.
Mais avant tout qu’est-ce que ce projet? Pourquoi ce nom?
Pour répondre à ces questions, ce projet est une oeuvre réalisée par des classes de 3e depuis
des années déjà. Nous, élèves de 3e du LHS travaillons sur le projet Savanturiers du climat. Car, en
effet, les projets Savanturiers sont divers, nous avons par exemple les Savanturiers de l’économie.
Savanturier est un mot valise comportant 2 mots en 1 (savant: pour l’intelligence et la créativité des
jeunes gens et aventuriers car nous explorons et découvrons des zones d’études diverses). Elaboré par
des professeurs, notre projet en particulier a pour but d’évaluer les conséquences du réchauffement
climatique sur la biodiversité en collaboration avec des étudiants de l’USTM (Université des Sciences et
Techniques de Masuku). Ce projet rejoint plusieurs matières comme le Francais, les SVT ou encore les
Maths.
Dans le cadre de cette expérience, nous nous sommes entretenus lors de 2 conférences avec les
étudiants de l’USTM . La première conférence s’est tenue le 2 décembre 2022 au cinéma manga en
compagnie de 4 charmants élèves de cette université: Mr NGEMA-NGEMA Alban, Laure NGOMA,
Beaurice Chancelier BOUKENG accompagnés de leur professeur, Docteur NTIE. Ils nous ont
respectivement parlé des conséquences du réchauffement climatique sur les araignées, sur les hommes
et leurs activités, sur les abeilles et enfin sur les plantes. Cette présentation nous a fait prendre
conscience des enjeux derrière le réchauffement climatique mais elle nous a également plongé dans le
monde des Savanturiers.
Nous nous sommes revus des semaines plus tard, plus précisément le 30 janvier 2023 cette fois
au lycée Henri Sylvoz. Nous avons eu le plaisir d’accueillir cette fois 2 étudiants de l’USTM. Durant cette
conférence, ils nous ont donné des instructions pour notre étude de terrain. Nous avons tout d’abord
établi un plan de recherche en répondant à ces questions : quels sont les coûts? Quels sont les délais?
Quel est l’objectif? Nous pouvons répondre à ces questions. Nous avions deux jours et l’objectif final
était d’évaluer l’impact du réchauffement climatique sur la répartition géographique de l’organisme choisi
dans notre zone d’étude. Nous avons ensuite choisi un taxon, notre choix s’est porté sur les arthropodes
terrestres, tout d’abord pour leur accessibilité, mais aussi pour leur temps d’étude: les deux jours de
délais pourraient facilement être respectés. Nous sommes ensuite passés à la pose des pièges pour
collecter les arthropodes terrestres. Les étudiants nous ont expliqué comment et où poser les pièges :
les pièges devaient être posés sur un transect linéaire. Il devait y en avoir deux : un en forêt et l’autre en
savane car ce sont les deux écosystèmes qui seront affectés par le réchauffement climatique au Gabon
mais encore, car pour faire une comparaison il nous faut deux éléments, et enfin les prévisions pour le
Gabon annoncent l’augmentation de la végétation, la forêt se développera alors au détriment de la
savane. Une comparaison nous permettrait de déterminer quelles espèces risqueraient de disparaître.
Ça y est ! Nous étions enfin prêts pour l’étude de terrain au Parc de la LEKEDI 
L’étude de terrain s’est déroulé sur deux jours .Notre classe de 28 élèves a été divisé en 4
groupes de 7 élèves. Les élèves de la 3

e Michelle Obama accompagnés de quelques enseignants et des
deux étudiants firent la route en bus et pour certains, en voiture. Le trajet était mouvementé, à l’aller
comme au retour : des chants, des rires, des blagues, les 3

e n’ont pas pu s’ennuyer une seule seconde.
Au cours du jour 1, les groupes 1 et 2 étaient chargés de poser les pièges en forêt et en savane pendant
que les groupes 3 et 4, eux, visitaient le parc et découvraient les espèces diverses qu’il renferme comme
par exemple les lycaons, vu par un groupe chanceux, traversaient le fameux pont en câble pour les plus
courageux et aussi s’entretenaient avec le vétérinaire à tour de rôle. Nous avions bien sûr un petit
moment de détente entre les activités pour manger et partager nos différentes
expériences.

Le lendemain, nous nous sommes à nouveau rendus au Parc: c’était le 2

e et dernier jour d’étude
de terrain. Cette fois, les rôles étaient inversés: les groupes 3 et 4 devaient collecter les pièges laissés la
veille par leurs camarades contenant les arthropodes terrestres collectés pendant que les groupes 1 et 2
qui avaient la veille poser les pièges profitaient de la visite du parc et de l’entretien en compagnie du
vétérinaire. Après la collecte des pièges, les groupes 3 et 4 étaient également chargés d’extraire les
arthropodes des pièges et de les analyser au microscope afin d’identifier chaque espèce collectée.
Après toutes ces péripéties, tous les élèves se sont réunis pour partager leur dernier goûter au Parc de
la LEKEDI. Nous nous sommes amusés et avons joué à divers jeux en attendant l’arrivée du bus mis à
notre disposition.
Les résultats de nos analyses nous ont ensuite été communiqués sous forme de tableurs. Nous
avons réussi à collecter en tout 697 arthropodes dont 191 individus en forêt et 506 en savane. Il y avait
12 espèces différentes en tout: 3 espèces trouvées uniquement en forêt(les isoptera, les thysanura, les
opiliones), 1 trouvée uniquement en savane (les lepidoptera) et enfin 8 espèces trouvées dans les 2
milieux (les coleoptera, les hymenoptera, les dermaptera, les diptera, les hemiptera, les orthoptera, les
araneae ,les collembola). En prenant compte des prévisions énumérées précédemment, nous pouvons
conclure en disant que les lepidopteras trouvées uniquement en savane ont trois options: s’adapter à la
forêt, chercher une nouvelle savane sans vraiment avoir l’espoir d’une suite favorable ou disparaître
avec elle.
« D’un point de vue collectif les meilleurs moments de ce projet sont pour certains la visite du parc et pour
d’autres les trajets en bus ce qui témoigne de l’union et la complicité de la classe. Ces moments
resterons gravés dans ma memoire. J’ai également profité et apprecié l’entretien avec le vétérinaire du
Parc car c’est le métier que j’aimerai faire plus tard. » nous confie Lois, une élève de la classe.
Les élèves de 3

e Michelle Obama s’unissent pour affirmer que le projet Savanturiers a été une
expérience bénéfique d’un point de vue pédagogique mais aussi sentimental. Ce projet a été intéressant
à mener en collectivité.

Article rédigé par Esther Ghazal, Loïs Minla et Elias Oboulougou, élèves de 3

e Michelle Obama