Aujourd’hui, on estime qu’un élève sur dix est victime de harcèlement à l’école. Cela représente autour de 700 000 élèves, partout en France, qui ont à subir des insultes, des remarques, parfois de la violence. Ce fléau peut avoir lieu au sein de l’école, en dehors ou encore sur les réseaux sociaux. Il est inadmissible. Il ne doit jamais être toléré, ni encouragé.
Le jeudi 7 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le Président de la République a tenu à s’exprimer sur le sujet à travers un message vidéo. Mobilisant les victimes ou témoins de harcèlement, Emmanuel Macron a rappelé qu’aucune honte ou peur de dénoncer ne doit exister. Bien au contraire, il est nécessaire d’en parler à son entourage (famille, professeurs, professionnels).
A l’Efiw, chaque classe s’est penchée sur le sujet de manières différentes.
En TPS-PS-MS, nous avons parlé de l’importance de faire attention aux autres et à ce qu’ils peuvent ressentir face à ce que nous disons ou faisons.
En GS-CP, une discussion en groupe classe a permis de définir le harcèlement. Nous avons distingué les harcèlements physique et moral qui peuvent rendre triste ou malheureux, puis nous avons parlé de l’attitude à adopter si nous nous sentons harcelés. Avec la même réponse de tous les élèves : en parler le plus rapidement possible à un adulte responsable !
Pour terminer, nous avons visionné la vidéo du Président de la République et travaillé sur certaines valeurs de la République.
Dans la classe des CE, nous avons travaillé sur les différences de points de vue de manière positive et non discriminatoire. Pour cela, nous avons étudié une affiche sur le harcèlement : “trop petit, trop grand, trop vert…”
Après avoir visionné la vidéo du Président Macron, les élèves de CM ont parlé de la signification du mot harcèlement et des différents aspects que cela peut prendre. Ensuite, à la question : « qui pense qu’il a déjà été harcelé ? », seuls deux élèves n’ont pas levé la main. Les enfants ont raconté leurs expériences, évoqué les différents ressentis de chacun et remarqué que, ce qui pouvait être une plaisanterie pour l’un, pouvait être blessant pour l’autre. Il s’agissait aussi de faire la différence entre mauvaise plaisanterie et harcèlement.
Au secondaire, une séance d’échange et de remue-méninges autour du harcèlement a suivi le visionnage de la vidéo du Président de la République. Répartis en petits groupes, les élèves ont ensuite travaillé sur le brouillon d’affiches censées représenter ce qu’était le harcèlement à leurs yeux.