Il y a quarante ans, les nations se sont réunies pour la protection de la couche d’ozone et ont convenu de prendre les mesures appropriées pour protéger les populations et la planète contre les rayons UV nocifs qui traversent une couche d’ozone potentiellement endommagée. Chaque année, le 16 septembre, nous célébrons cette réussite à travers cette Journée Internationale de la préservation de la couche d’ozone.
Dans le cadre de cette journée en faveur de la couche d’ozone, des élèves volontaires, de la 4ème à la Tle, se sont mobilisés. Ils sont particulièrement conscients des enjeux environnementaux mondiaux, mais aussi propres au Turkménistan, ce qui peut expliquer leur engagement dans ce projet. C’est ainsi qu’ils ont réalisé, sous la supervision de leurs professeurs de sciences, de mathématiques et d’histoire-géographie, des recherches afin de réaliser des affiches permettant de décrire à la fois les mécanismes scientifiques à l’origine du « trou dans la couche d’ozone », et les processus diplomatiques et scientifiques ayant débouché sur sa résorption. Il s’agissait pour les élèves de bien saisir les causes des pollutions environnementales, leurs implications sur la planète et sur les populations à court et moyen terme, mais aussi de saisir comment la communauté internationale, incarnée par l’ONU et ses agences, est capable de coopérer et de trouver des solutions à ces problèmes.

Les élèves collaborent et se concentrent pour réaliser une série d’affiches visant à célébrer la Journée internationale de la préservation de la couche d’ozone.

Ainsi, quatre affiches expliquent d’où viennent les gaz CFC et comment ils ont généré ce « trou dans la couche d’ozone » au-dessus de l’Antarctique. Deux autres décrivent le Protocole de Montréal de 1987, c’est-à-dire le processus diplomatique multilatéral ayant permis d’interdire les gaz CFC dans l’industrie et de les remplacer par l’utilisation du gaz HFC, rendant possible la préservation de la couche d’ozone. Une dernière affiche enfin, montre qu’un nouveau problème s’est manifesté, notamment engendré par l’utilisation de ces gaz HFC, avec le gaz à effet de serre additionnel.
Ce phénomène à l’origine du réchauffement climatique a sollicité de nombreux acteurs internationaux, mais n’a pas encore été solutionné, ce que les élèves ont bien montré dans leurs affiches.
Les affiches réalisées par les élèves pour expliquer les mécanismes à l’origine du trou dans la couche d’ozone et de sa résorption sont exposées dans le couloir de l’école française MLF Bouygues.
Les élèves sont particulièrement fiers de leurs productions et souhaitent les partager avec l’ensemble de la communauté éducative ainsi qu’avec les acteurs de la défense de l’environnement au Turkménistan. Nous vous invitons donc à venir consulter ces affiches à la fois riches, précises et synthétiques dans le couloir principal de l’établissement. Cette initiative fait partie d’un ensemble de projets qui sont menés par l’école française MLF Bouygues, sur les questions environnementales. Après cette première étude environnementale à l’échelle internationale, les élèves et leurs professeurs souhaitent s’engager sur un deuxième projet, à l’échelle locale, cette fois-ci, qui porterait sur la mer Caspienne, son assèchement progressif, et les conséquences que cela pourrait avoir sur le Turkménistan.
